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[HISTORIQUE]Citadelle de Verdun

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[HISTORIQUE]Citadelle de Verdun Empty [HISTORIQUE]Citadelle de Verdun

Message  Garnerhin Mer 18 Fév - 14:33

Sources:
http://fr.structurae.de/structures/
http://pagesperso-orange.fr/derelicta/citverdun.htm

Citadelle de Verdun
Construit: 16ème siècle - 19ème siècle
Lieu: Verdun, Meuse (55), Lorraine, France

Citadelle de Verdun
[HISTORIQUE]Citadelle de Verdun Citvrdaerqi4
Il y a 4 images en tout.
Fonction / usage:
Forteresse

Informations générales

Alors qu'une petite partie des galeries de la citadelle est ouverte au public, le présent reportage concerne tout ce qui est aujourd'hui normalement inaccessible, bien que plusieurs galeries aient été incluses dans un circuit touristique dès les années 20.
Il s'agit, par son diachronisme, d'un de nos plus intéressants ouvrages militaires, qui a subi en plus de trois siècles les adaptations nécessaires pour le faire passer de la forteresse de la fin du XVIe siècle à un complexe fortifié, aux organes profondément enterrés, qui put au moment de la panique de 1916 assurer un rôle de logistique, d'intendance et de protection.
On se souvient, scolairement, des trois évêchés (Metz, Toul, Verdun) qui furent occupés par le royaume de France dès 1552. On s'employa à fortifier chacun d'eux, et Verdun, sous la direction des ingénieurs Argencourt (Pierre de Conty, seigneur d'Argencourt), Jean Alleaume et Châtillon, probablement sur les plans d'Erard de Bar-le-Duc, reçut à partir de 1624, en lieu et place des anciennes fortifications médiévales, une ceinture de remparts renforcée par une citadelle reprenant le tracé et la plupart des éléments bâtis de la muraille fortifiant l'abbaye Saint-Vanne, dont on arasa et élargit les tours médiévales pour en faire les sept bastions que nous connaissons aujourd'hui encore.
Cinquante ans après, Vauban y mit sa griffe, modifiant surtout l'enceinte urbaine, mais complétant principalement la citadelle en défenses accessoires telles que contre-gardes, ravelins, tenailles, etc., dont quelques-unes restent en place.
Sur un des plus anciens plans connus de Verdun, estimé aux alentours de 1570 par Jean Franville, figure déjà le bastion de France.


La citadelle de Verdun : les dessus

Alors que généralement la morale publique stigmatise vertueusement quelques djeuns, le péril le plus grand vient d'une iconoclastie institutionnelle sans commune mesure, au point de vue de la malfaisance, avec les quelques bombages de murs ou de vitres (du moins, ce qu'il en reste) commis par de petits vandales. Dans un pays où l'autorité publique serait la première à montrer l'exemple du respect pour l'héritage monumental, à en nourrir ses administrés dès l'école, il serait sans doute infiniment plus rare de voir dégradés sans états d'âme les plus beaux des témoignages passés, civils, militaires ou industriels.
Pourtant, les exemples ne manquent pas d'édiles, que les dévastations opérées par leurs prédécesseurs ont laissés abasourdis, qui sont prêts à se battre férocement pour la protection de leur patrimoine local, quel qu'il soit, car il n'y a pas DES patrimoines, il n'y en a qu'UN, et irremplaçable.
Alors, est-ce par ignorance, est-ce par cupidité, est-ce par lâcheté qu'avec une persévérance digne d'étonnement sinon de respect quelques vandales officiels ne savent pas quoi inventer pour ridiculiser les monuments du temps passé ?
Après l'édification incongrue sur un bastion de Belfort d'un lieu de culte sans rapport avec l'histoire du lieu, à Verdun c'est la citadelle qui se voit menacée d'être transformée en parc d'attractions ou en je ne sais quel machin et de toute façon, quel que soit l'avatar qu'elle subira, d'être éventrée par une nouvelle voirie passant justement par un des anciens bastions du XVIIe siècle.

Profitons du sursis accordé à ce monument qui pensait avoir enfin droit à la paix si vaillamment méritée pour en découvrir la face cachée, et, sait-on jamais, induire une réaction salutaire.

Après être entrés sur les dessus de la citadelle, remontons le temps au fil de nos pas.

Tour Saint-Vanne.
[HISTORIQUE]Citadelle de Verdun Citvrdasvtourwe6
[Plaque tombale à l'angle d'un bâtiment du génie.]
La tour Saint-Vanne est le doyen des bâtiments de la citadelle, puisque c'est la tour nord de l'ancienne abbatiale éponyme, datée du XIIe siècle. Menacée de devenir un silo vers 1833, elle échappa toutefois à ce sort. On y installa tout de même en 1914 une antenne radio.

[HISTORIQUE]Citadelle de Verdun Citvrddespltmbty9
La plaque tombale de l'"honneste femme", remployée dans l'angle du bâtiment anciennement dédié aux bureaux du génie. Sa présence ici est insolite. Scellée jadis dans l'abbatiale, elle fut retrouvée ainsi que d'autres vestiges dans les décombres du siège de 1870. Certains prirent la direction du musée, et la plaque fut intégrée dans les constructions édifiées lors du renforcement.
Il demeure quelques fondations, remontant au XVe ou au XVIe siècle, de l'abbaye Saint-Vanne, sur au moins deux niveaux. Naturellement, elles ont été quelque peu bouleversées depuis. Selon d'anciennes cartes, il semble qu'une manutention et un puits aient été en service à cet endroit jusque vers 1800.
[Fondations de l'abbaye, premier niveau.]
[HISTORIQUE]Citadelle de Verdun Citvrdasvfndescro4

Fondations de l'abbaye Saint-Vanne.
[HISTORIQUE]Citadelle de Verdun Citvrdasvfndpilnr6


Chronologie
19 avril 1529
Diète de Spire:
L'empereur Charles Quint convoque la diète pour réduire la question de la Réforme de l'église en développant trois points:
- condamner et limiter la propagation des idées de la réforme luthérienne,
- imposer le culte catholique et la messe en latin,
- suspension totale du compromis de la diète de 1526 et renforcement de l'édit de Worms (1521).

Six princes (Johann von Sachsen, Philipp von Hessen, Georg von Brandenburg-Ansbach, Wolfgang von Anhalt, Ernst von Braunschweig-Lüneburg) ainsi que 14 villes de l'empire (Strasbourg, Ulm, Nuremberg, Constance etc) déposent un acte de protestation devant l'empereur.
25 juin 1530
Pendant la diète d'Augsbourg de juin à novembre, convoquée par Charles Quint pour ramener à la soumission les princes convertis aux idées de la Réforme présentées par Martin Luther [1483-1546], ceux-ci se coalisent sous l'autorité de Philippe de Hesse et de l'électeur Jean Frédéric de Saxe.
Les protestants présentent au souverain la Confession d'Augsbourg rédigée par Philippe Melanchthon (qui remplace Luther, alors au ban de l’Empire depuis la parution de l'édit de Worms et ne pouvant être présent à la diète) et Camerarius. Le texte est rejeté par les théologiens catholiques.
Malgré quelques modifications conciliatrices apportées par Melanchthon au texte original de Luther, Charles Quint la fait proscrire par la diète, où les députés catholiques se trouvent en majorité.
1551
Le roi de France, Henri II, écoute les princes réformés Allemands en conflit avec Charles Quint.
15 janvier 1552
Henri II reçoit à Chambord le margrave Albert de Brandebourg qui lui suggère d'occuper Cambrai, Verdun, Toul et Metz (ces trois dernières villes constituant les Trois-Évêchés), cités d'Empire de langue française et bénéficiant traditionnellement d'une certaine autonomie. Henri II y prendrait le titre de Vicaire d'Empire.
Henri II signe avec les princes réformés le traité de Chambord contre Charles Quint.
mars 1552
L'armée française est réunie à Joinville sous le commandement du connétable de Montmorency et du duc de Guise.
Cambrai, Verdun et Toul ouvrent leurs portes sans opposer de résistance.
18 avril 1552
Henri II entre à Metz.
octobre 1552
Charles Quint ordonne au duc d'Albe qui dirige l'armée impériale de mettre le siège devant Metz, où reste une faible garnison sous les ordres de François de Guise.
2 janvier 1553
Fortifiée et défendue par François duc de Guise, Metz résiste.
Charles Quint [1500-1558] constate qu'il ne peut prendre la ville.
Son armée se défait, désespéré il décide de lever le siège.
L'empereur mourra le 25 septembre 1558, ayant renoncé à ses charges le 25 octobre 1555 au profit de son fils Philippe II et le 16 janvier 1556 au profit de son frère Ferdinand Iet de Habsbourg , et disant: «Si l'on ouvrait mon coeur, on y trouverait le nom de Metz".
25 septembre 1555
Signature de la paix d'Augsbourg qui suspend les hostilités entre les États luthériens et les États catholiques en Allemagne.
Ce compromis n’a pu voir le jour qu’en éludant un grand nombre de questions litigieuses. Elle repose sur un principe fondamental: cuius regio, eius religio soit tel prince, telle religion.
10 août 1557
Défaite de l'armée française devant Saint-Quentin le jour de la Saint-Laurent. Elle est commandée par le connétable de Montmorency, écrasée par l'armée espagnole commandée par Emmanuel-Philibert de Savoie. 6000 soldats français sont tués, 6000 faits prisonniers ainsi que de nombreux nobles. Toute l'artillerie française est perdue.
Cette défaite française ouvrait la route de Paris devenue sans défense. Heureusement, au lieu de marcher sur Paris, Philippe II choisit de continuer le siège de Saint-Quentin défendue par Gaspard de Coligny. La ville est prise le 27 août.
8 janvier 1558
Prise de Calais aux Anglais par François de Guise.
Il était revenu d'Italie pour assurer la défense du Nord de la France contre les armées coalisées de l'Espagne de Philippe II [1527-1598] et de l'Angleterre catholique de Marie Tudor [1516-1558].
12 mars 1559 et 2 avril 1559
Premier traité de Cateau-Cambrésis entre le roi de France Henri II et la reine d'Angleterre Elisabeth ière [1533-1603]. La reine, anglicane et charchant à assoir son pouvoir, abandonne Calais qui était anglaise depuis sa prise par Edouard III en 1347, contre le paiement de 500 000 écus.

Garnerhin

Masculin Nombre de messages : 74
Date d'inscription : 02/10/2008

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